Le design du vivant : langage et formes de vie
L’hypothèse archéologique essaie de saisir la continuité évolutive commune à tous les organismes. Sur les traces de R. Thom (1981/1990) et D. Lestel (2002) – le premier procédant à la diversification des prégnances d’un même substrat psychique entre les animaux et les humains, le second défendant la présence d’un langage plus ou moins complexe chez les animaux –, nous pouvons identifier le déploiement d’un paradigme de la continuité dans la communication et dans les formes de vie des existants sensibles. Ce paradigme ne concerne pas seulement le langage, mais aussi la diversification des espèces et l’évolution morphologique des corps dans un environnement en mutation. Le design, par définition, est centré sur les transformations ayant comme finalité les meilleures conditions de vie de l’homme. Pourtant, cet excès de concentration sur une seule espèce, adaptant pendant des millénaires l’environnement pour améliorer son style de vie, a eu comme conséquence la diminution de la biodiversité et les changements climatiques par l’exploitation intensive des ressources. Un design du vivant souhaite repenser d’une part, les conditions d’existence des espèces et de l’environnement sur la base inclusive et, d’autre part, la convergence entre le langage et les formes de vie à différentes échelles : les manipulations bio-génétiques, la programmation du life design et l’interaction des existants dans les environnements hybrides.
Country:
France
Theme And Axes:
Semiotics and biological sciences
Semiotics and design
Institution:
Laboratoire de Recherche PROJEKT (EA 7447) - Université de Nîmes
Mail:
alessandro.zinna@mediationsemiotiques.com
Estado del abstract
Estado del abstract:
Accepted